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Eglise Saint-Jean Baptiste - Etrigny

 

Ce singulier édifice date du XVIIIème siècle et son décor - unique dans la région - s'inspire du baroque italien. Couleurs, mouvement et expressivité caractérisent les bas-reliefs et les diverses sculptures qui enrichissent cette église.

Gloire - Eglise Etrigny - © FCL

Gloire - Eglise Etrigny - © FCL

Autel - Etrigny - © FCL

Autel - Etrigny - © FCL

Vierge de l'Apocalypse - © FCL

Vierge de l'Apocalypse - © FCL

Autel de la Vierge - Etrigny - © FCL

Autel de la Vierge - Etrigny - © FCL

Pietà - Etrigny - © FCL

Pietà - Etrigny - © FCL

Saint Aubin - Etrigny - © FCL

Saint Aubin - Etrigny - © FCL

Saint-Germain - Etrigny - © FCL

Saint-Germain - Etrigny - © FCL

La statuaire du XVIIIème siècle

 

Réparties à divers endroits de l'église, dans des niches ou sur les autels latéraux, nous pouvons découvrir quelques exemples d'oeuvres d'artistes locaux :

 

Saint Germain 

 

Saint Aubin

 

Une vierge de l'Apocalypse

 

Une pietà

 

Deux autels latéraux surmontés de deux gloires avec le tétragramme (le nom divin employé plus de 6500 fois dans la Bible) et l'Agneau sur le livre de Vie.

 

 

 

 

Les Scènes de la vie de Jean-Baptiste

 

Dans le choeur, trois reliefs polychromes évoquent trois grands épisodes de son existence et de sa mission.

 

​Le premier médaillon présente Zacharie, le père du nouveau-né (visible en arrière plan sur la droite), rendu muet par Dieu à cause de son manque de foi, brandissant un écriteau sur lequel on peut lire "Joannes est nomen eius" (Jean est son nom). Dans l'évangile de Luc, nous lisons : " Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné" (Lc 1, 57-63).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le panneau central nous montre Jean-Baptiste prêchant. Son auditoire est plus ou moins attentif et le Précurseur, dont la figure monumentale se détache sur un ciel chargé de nuées, tend le bras, comme pour annoncer le Sauveur "Voici l'Agneau de Dieu..."

 

Le deuxième médaillon - tout comme la toile qui se trouve dans le bas-coté droit, près de l'autel de la Vierge - évoque la mort de Jean : "Hérodiade en voulait à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère" (Mc 6, 19,28).

La prédication de Jean-Baptiste

La prédication de Jean-Baptiste

Zacharie - Etrigny - © FCL

Zacharie - Etrigny - © FCL

Salomé - Etrigny - © FCL

Salomé - Etrigny - © FCL

La Décollation de Jean-Baptiste

La Décollation de Jean-Baptiste

Le décor symbolique du choeur
 

 

Sur chaque pilastre rythmant l'élévation de choeur de l'église d'Etrigny, le fidèle et le visiteur remarquent une série de six compositions allégoriques évoquant la liturgie célébrée dans ce sanctuaire.

 

Outre l'autel qui évoque le sacrifice de Jésus, nous retrouvons les grappes de raisin, symboles du vin consacré devenu Sang du Christ, et les épis de blé qui renvoient au pain consacré, Corps du Christ.

 

Chacun peut reconnaître les divers objets servant au culte (croix de procession, encensoir, livres liturgiques, chandeliers et instruments de musique, ...

 

Arriverez-vous à tous les identifier à partir des photographies défilant ci-contre ?

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